ALGERIE/Ensemble pour la non-violence
   
 
  violence info 23.02.2009

 

Drogue dans les quartiers algérois
Peur, violence et vendetta
Par Aziz Zamèche 


 

Dans les quartiers d’Alger, la consommation de stupéfiants est banalisée chez les jeunes depuis longtemps. Toutes sortes de produits circulent dans nos cités. Chaque quartier a ses dealers, ses caïds et, bien sûr, sa clientèle et ses consommateurs. Ces individus sont plus ou moins réputés. Certains sont des dealers et des consommateurs notoires tandis que d’autres se font plus discrets. Virée dans un monde caractérisé par la peur, les menaces, les intimidations et la violence….

On se retrouve entre amis et on profite de ces moments que les jeunes appellent el-khalwa, (la quiétude). Il est 21 heures et nous sommes à quelques encablures de la plage de La Madrague, à Aïn Bénian, sur la côte est d’Alger. C’est là où habite Farid, 28 ans, chômeur et exclu du système scolaire en 7e AF.
Un quartier jadis calme, mais qui est devenu, depuis une dizaine d’années, «la Sicile de Aïn Bénian», comme on l’appelle ici. Farid est ponctuel et fidèle à l’endroit, même par cette nuit très froide. «Je viens ici régulièrement, question d’oublier et de me ‘’remplir la tête’’ (naâmar rassi). Ici, c’est calme et je ne dérange personne», explique-t-il. Farid, cadet d’une famille de 9 enfants, est né dans le quartier, mais ses parents sont originaires de Béjaïa.
Il est très calme et aime beaucoup commenter les événements politiques. Cette fois, il fait un long discours sur la fameuse humiliation «à la chaussure» subie par le président américain en Irak. Farid, que nous avons rencontré en train de fumer un joint, a les mêmes habitudes de consommation, propres à tous les toxicomanes.
Il tire une grosse bouffée de son joint. Profonde inspiration, regard dans le vague. Ici, les minutes s’écoulent lentement, estime-t-il. Soudain, des silhouettes apparaissent à l’horizon. Oubliant notre présence, Farid devient subitement vulgaire et lance des mots grossiers. il gronde ses trois amis qui ont un peu tardé pour le rejoindre. «Mais où étiez-vous passés, fils de ... ?» Ils s’agit de Réda, Azzedine et Moha «ses potes de joint...».
A peine arrivés, ils le traitent, à leur tour, de tous les noms d’oiseaux. Pour eux, c’est un langage amical et largement utilisé. Installés, le joint tourne.
Les trois amis de Farid avec lesquels il échange quelques propos sont, eux aussi, natifs du quartier. Moha, 30 ans, est un habitué des lieux où, avec ses amis, il passe des heures à «tuer le temps au bord de la mer après l’avoir tué le jour dans les cafés». «Il y a quelques années, celui qui voulait fumer un joint devait le faire en cachette, cela faisait mauvais genre.
Maintenant, les jeunes prennent de plus en plus tôt des drogues de plus en plus dures et c'est celui qui ne touche à rien que l'on montre du doigt», dit-il en s’étonnant de cette mutation qui a bouleversé les valeurs. «Dans notre quartier, plus de 50% des jeunes consomment du cannabis ou des psychotropes», révèle-t-il en bon connaisseur des milieux toxicomanes. «Et même certaines filles en prennent», ajoute-t-il sans vouloir entrer dans les détails, «honneur du quartier oblige».
Beaucoup ne se contentent pas d'un simple joint. Ils en fument jusqu’à l’extase et jusqu’au matin. La drogue est vendue en petits morceaux. Il y a le fameux «bout de cinq» comme l’appellent les consommateurs (par rapport à son coût, 50 DA) et «le bout de 10», un morceau de 20 grammes vendu à 100 DA…
A.Z.

 


BENBOUZID NOUS L'A ANNONCÉ HIER :
  Les deux enseignantes de Dergana et de Bab Ezzouar, sanctionnées
Interrogé au sujet des cas de violence qui ont été récemment enregistrés au niveau de bon nombre d'établissements scolaires, entre autres, les cas de la petite wahiba de Dergana qui a failli se faire arracher l'oreille par son institutrice, ainsi que du petit Wassim de Bab Ezzouar qui a reçu un coup de bâton sur la tête, asséné par son enseignante et lui causant une plaie de 1,5 centimètre de longueur, dont notre journal s'est fait l'écho dans de précédentes éditions, le ministre de l'Éducation nationale Boubekeur Benbouzid, a indiqué que des mesures sévères ont été prises à l'encontre de ces deux enseignantes. Selon notre interlocuteur elles ont toutes les deux été traduites devant le conseil discipline pour ensuite être sanctionnées, sans toutefois, donner plus de détails sur la nature des sanctions. Benbouzid déclare préférer laisser les détails pour la prochaine conférence nationale qui sera très bientôt organisée par son département et qui aura pour thème «la violence dans les écoles ». Dans ce cadre, le ministre a promis de ne pas se limiter lors de la conférence aux seuls cas de ces deux enseignantes, et de brosser un tableau exhaustif sur les dépassements qui ont jusque là été enregistrés au niveau des établissements scolaires. Il a d'ailleurs tenu à préciser que son département suit de très prêt tous les cas rapportés par la presse, et prend à chaque fois les mesures nécessaires, « mais seulement, précise t-il, les sanctions prononcées par le ministère, ne sont étalées ni dans les médias et moins encore au large public. Quant au drame qui a eu lieu il y a à peine un mois à Dergana, à savoir, la mort du jeune élève asthmatique Wanis, qui a été abandonné par son école, alors qu'il souffrait d'une violente crise d'asthme, le ministre de l'Éducation a déclaré que cet élève a quitté l'établissement avec son frère jumeau, sur ordre de leur enseignante qui a demandé à ce dernier de le ramener à la maison, sans toutefois, passer par l'administration ni le rectorat ». Toutefois, Benbouzid déclare que ce sont là « les seules informations dont il dispose concernant cette affaire », tout en reconnaissant l'incapacité d'un bon nombre d'enseignants, avant d'ajouter : « Je suis certain que cette enseignante n'a pas su faire face à ce cas. Si elle avait acquis un minimum de formation dans ce domaine elle aurait certainement agi différemment ». C'est d'ailleurs dans ce sens que Benbouzid nous a fait part d’un projet qui est en cours d'élaboration au niveau du ministère. Ce projet porte sur la formation des enseignants dans le domaine de la prévention. Par ailleurs, le ministre n'a pas nié l'impuissance de son département à gérer, ce terrible phénomène de la violence qui prend de l'ampleur de jour en jour. « Le ministère seul ne peut pas faire face à la violence. C'est l'affaire de tous, et c'est tout le monde qui doit se mobiliser pour mettre fin à ce phénomène qui est en train de prendre l'école et la société algérienne en otage », a précisé Benbouzid. Ce dernier, a cependant tenu au passage à remercier la presse algérienne qui selon ses propos « participe grandement dans la lutte contre la violence dans les écoles », pour ensuite ajouter : « c'est grâce à la presse que nous sommes tenus au courant de beaucoup choses qui se passent dans notre secteur ».
 Mehdi Mehenni 
 
POUR JUGULER LA VIOLENCE À L’ÉCOLE
1000 agents de sécurité seront recrutés
23 Février 2009
- Page : 6
Lu 160 fois 
Les cas de dépassements sont de plus en plus nombreux
Une commission interministérielle sera installée incessamment pour faire face à ce fléau.
Il est temps de réagir. La violence dans les établissements scolaires prend de l’ampleur. La recrudescence de ce phénomène dans ce secteur préoccupe le ministère de l’Education nationale. A ce titre, le ministre en charge, Boubekeur Benbouzid a indiqué, à ce propos, qu’une commission interministérielle regroupant son département ainsi que ceux de la Solidarité, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, sera installée incessamment.
L’objectif est de juguler la violence dans le milieu scolaire. A ce propos, M.Benbouzid a fait savoir que 1000 agents de sécurité seront recrutés dans le cadre de l’emploi des jeunes afin de sécuriser les établissements scolaires. L’information a été donnée hier en marge d’un séminaire tenu au lycée Hassiba Ben Bouali à Alger, portant sur la généralisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans le secteur de l’éducation.
Abordant cet aspect récurrent de la violence, le ministre de l’Education a déclaré: «La violence commence d’abord à la maison au sein de la famille avant qu’elle n’aboutisse à l’école» et d’asséner; que «tout le monde est responsable! Nous reconnaissons que la violence émane des deux côtés qui sont l’enseignant et l’élève. Nous avons même la pudeur de ne pas tout dire...C’est un acte abject que nous condamnons tous avec force!»
Le ministre de l’Education nationale a déclaré, dans ce sillage, qu’une conférence nationale portant sur la violence dans les établissements scolaires, sera tenue la semaine prochaine. La conférence devra être sanctionnée par un texte de loi qui figurera parmi les moyens légaux dont usera son département pour lutter contre ceux qui recourent à la violence comme moyen de traitement au sein ou en dehors des établissements scolaires. A ce sujet, il a indiqué qu’un décret sera introduit pour sanctionner les agresseurs.
Tous ceux qui commettent des dépassements seront sanctionnés, qu’ils soient enseignants ou élèves. Sur ce plan, nul ne pourra oublier l’écolière décédée sur le coup après des coups à Annaba. A Rouiba (Alger), une élève a failli perdre son oreille à cause de son enseignante qui la lui a violemment tirée. A Dergana (Alger), un élève asthmatique a failli perdre la vie après avoir reçu des coups violents par son enseignant. Plus grave, avant-hier, dans la wilaya d’Oran, un élève a tué son camarade avec une arme blanche...Malheureusement, les incidents de ce genre se sont multipliés ces derniers mois, plus graves les uns que les autres. Lynda BEDAR
 
 
 
Au lendemain du drame, une équipe du centre de médecine préventive (Cemep), composée de trois médecins généralistes ... [Suite...]


par Salah C.

 

 

Violence a l’école

Une conférence nationale annoncée

En marge de la rencontre consacrée à l’informatisation du système d’enseignement, le ministre de l’Education nationale a annoncé l’organisation, très prochainement, d’une conférence nationale destinée à élucider les raisons de la violence à l’école et tenter de trouver les moyens de la combattre et de l’endiguer. Il a par ailleurs condamné comme un «acte abject» l’assassinat dont a été victime, à Bordj El Kiffan, un élève d’un établissement d’enseignement de cette localité.

M. Benbouzid a aussi été amené à parler de l’immobilisme dont ont fait preuve des enseignants à la suite d’une crise d’asthme d’un élève d’un CEM de Dergana, qui s’est terminée par la mort de celui-ci et du peu d’empressement à réagir du personnel du lycéen Ibn Khaldoun par suite d’un malaise cardiaque chez une adolescente. Il a observé qu’il existe, au niveau de chaque commune, des unités de dépistages précoces des maladies chez l’enfant qui doivent, en principe, être tenus informés des écoliers à risque. Il n’en a pas moins estimé qu’il faudrait «peut-être», inculquer aux enseignants les premiers gestes qui sauvent.

Le ministre a d’autre part annoncé l’organisation d’une rencontre nationale le 20 mai prochain «pour faire le bilan de ce qui a été réalisé en matière d’avancement du programme scolaire pour l’ensemble des matières enseignées». C’est sur cette base, a-t-il poursuivi, que seront élaborés les divers modules d’examens dont il a déclaré décider de la date définitive en conséquence. «Je tiens à tranquilliser les élèves à ce sujet et à dire que je ne serais pas celui qui sera à l’origine de la déchéance du bac».

A.M.

 

مدارس الجزائر·· كفانا عنفا!

تلميذ يقتل زميله داخل المدرسة، مساعدة تربوية تجند فتيات في شبكة للدعارة، تلاميذ يهينون العلم الوطني، معلم يضرب تلميذا ويتسبب له في إعاقة··· عناوين إخبارية ظهرت في الصحف الجزائرية خلال فترات متقطعة من الزمن، تقول وزارة التربية إنها ليست ظواهر واسعة الانتشار، ويقول المراقبون  يجب على الوزارة ان تنظر فيها قبل أن تتكرس كأمر واقع···

سمير حميطوش

عندما تشكلت اللجنة الوطنية لإصلاح المنظومة التربوية، ركز أعضاء من اللجنة في تصريحاتهم على أن البرامج الجديدة ستعمل على ضمان تخريج المدرسة الجزائرية الجديدة علماء ومفكرين في مختلف الميادين، وقيل أيضا أن المنهاج الجديد سوف لن يسمح بإنتاج المدرسة إرهابيين جدد، وكان في تلك الأثناء قد انتشر حديث عن أن الإرهابيين تخرجوا من المدرسة الأساسية، عمدت اللجنة في هذا الإطار إلى إدخال برامج جديدة وإلغاء برامج ودروس أخرى، فكثر الاهتمام باللغات والعلوم الدقيقة التي من شأنها ان تنمي القدرات الذهنية للتلاميذ منذ الصغر، وكانت أهم التغييرات قد أدخلت على مناهج مادة التربية الإسلامية، وسقط من المناهج كل ما يشير إلى الجهاد ومعها سقطت الدروس التي تتحدث عن اليوم الآخر وعن الجنة وجهنم والموت، وقيل في المبررات أن ذلك الإلغاء أو "التأجيل"، تم من أجل عدم إثارة الخوف في نفوس التلاميذ الصغار، ويؤكد عدد من المعلمين أن التلاميذ لم يعودوا يشعرون بالرهبة وهم يتلقون دروس التربية الإسلامية، ولكن في المقابل، يعبر كثير من المتتبعين والمعنيين بقطاع التربية، عن مخاوفهم من غياب الوازع الأخلاقي لدى تلاميذ المدرسة الجزائرية الجديدة·· ويخشى المراقبون أن الاعتداءات والسلوكات المنحرفة التي وقعت في المدارس خلال السنوات الماضية، مثل قتل تلميذ لزميله في مدرسة بوهران، واتهام مساعدة تربوية بتشكيل شبكة للدعارة مكونة من تلميذات في مدرسة إكمالية، إضافة إلى اعتداءات متبادلة بين معلمين وتلاميذ خلال الأعوام الماضية، وهنا يجب التفريق بين أمرين، الأول أن هذه الأمور هي اعتداءات قليلة كما تقول وزارة التربية، ولكن الأمر الآخر الذي يجب أن لا نغفل عنه، أن هذه الأمور يجب الاهتمام بها ومعالجتها الآن قبل أن تتحول من سلوك معزول الى أمر واقع، حتى وإن تطلب الأمر إعادة النظر في جزء من الإصلاحات التي أدخلت على المناهج الدراسية···

خلال اتفاقية مع وزارة التضامن ووزارة العمل··

 بن بوزيد: استحداث أكثر من 10 آلاف منصب عون أمن داخل المدارس لمكافحة العنف

كشف، أمس، وزير التربية الوطنية أبوبكر بن بوزيد عن اتفاقية سوف تُبرم مع كل من وزارة التضامن الوطني ووزارة العمل، تهدف إلى توفير أكثر من 10 آلاف منصب شغل في منصب أعوان الأمن داخل المؤسسات التربوية، وكذا التحضير لمرسوم قانون يعاقب المتسببين في العنف داخل المؤسسة، مؤكدا أن جريمة القتل التي عرفتها إحدى الثانويات بولاية وهران لا تتحمل مسؤوليتها الوزارة لوحدها·  صرح وزير التربية الوطنية أبوبكر بن بوزيد على هامش إشرافه على اليوم الدراسي حول رقمنة النظام التربوي بثانوية حسيبة بن بوعلي بالقبة، أن الحادثة التي وقعت أول أمس، والمتعلقة باعتداء تلميذ على زميله وقتله بخنجر وسط المؤسسة التربوية لن تمر دون معاقبة الفاعل، مؤكدا أنه سيترك المجال للعدالة للفصل في الموضوع، قائلا: ''العدالة أعلم من أي شخص بمجريات الحادثة، وهي التي ستفصل في الأمر''، وأضاف بن بوزيد أن العنف الذي تشهده المدرسة الجزائرية لا بد أن يقاوم، وذلك -حسبه- بالتوعية والتربية، وهذا ما ستتضمنه -حسب ذات المتحدث- الندوة الوطنية المقبلة حول العنف في المؤسسة التربوية الجزائرية وكيفية محاربته· كما صرح وزير التربية أن العنف لا يمكن أن تقاومه المدرسة لوحدها، وإنما لا بد من توحّد كل مؤسسات الدولة بما فيها الأسرة من أجل ذلك، مشيرا إلى الحادثة التي وقعت أول أمس بوهران، حيث قتل التلميذ  زميله بخنجر، متسائلا في ذات الوقت من أين أتى بهذا الأخير؟ محملا بذلك الأسرة عدم توعية الطفل ومنعه من حمل مثل هذه الأشياء وتوجيهه للدراسة، وأكد بن بوزيد أن المدرسة والمحيط الخارجي عاملان لمقاومة العنف المدرسي، والذي -حسبه- يقاوم بالتربية البدنية والخلقية والتوعية· من جانب آخر، كشف ذات المتحدث عن التحضير لقانون يعاقب كل المتسببين في ذلك، ويمنع كل أشكال العنف والاعتداءات داخل المؤسسات التربوية الجزائرية، كما كشف عن اتفاقية بين كل من وزارة العمل ووزارة التضامن الوطني ووزارة التربية محتواها توفير أكثر من 10 آلاف منصب شغل كأعوان أمن للحراسة داخل كل المؤسسات التربوية، وذلك بهدف محاربة العنف داخلها·

صارة ضويفي

 
PH/ DjazairNews

قاتل التلميذ صدام بوهران·· كان تحت تأثير المخدرات

-- ''الجزائر نيوز'' في منزل الضحية صدام فورين

-- والد الضحية: الجاني كان يريد قتل الحارس العام للإكمالية

-- مديرية التربية: لا تعليق لنا على حادثة حدثت خارج المدرسة

حمّل والد الضحية فورين حميدي المسؤولين بمديرية التربية مسؤولية الحادثة التي راح ضحيتها ابنه صدام، الذين لم يفرضوا -حسبه- إجراءات صارمة لحماية المؤسسات التربوية من العنف والعادات الدخيلة على مجتمعنا·

ر· أماني

·· بنبرة حزينة، كشف فورين لـ ''الجزائر نيوز'' أن ابنه المتوفي الذي غادر مقاعد الدراسة العام الفارط، كان ينوي الالتحاق بمركز التكوين المهني، لكن القدر كان أقوى من الجميع، يضيف الأب الذي روى لنا القصة كاملة عن لحظة وقوع الكارثة، نقلا عن الزملاء الذين عايشوا ما حدث بإكمالية سعيد زكي بحي اللوز·

الجاني الذي كان تحت تأثير المخدرات والأقراص المهلوسة كان ينوي قتل الحارس العام

أجمع زملاء الضحية في الإكمالية وأبوه وكذا حارس الأمن على أن المتهم م·م البالغ من العمر 17 سنة كان ينوي قتل الحارس العام للإكمالية إنتقاما منه للقرار الذي اتخذه في حقه، بإحالته على المجلس التأديبي الأسبوع الفارط، بسبب سلوكه السلبي·

وحسب رواية حراس الأمن، فإن المتهم كان مهددا بالفصل عن الدراسة، الأمر الذي دفعه إلى خلق مشكلة مع زملائه وقت الإستراحة، علما أن تلك الفترة كانت مرحلة اجتياز التلاميذ للإمتحانات· وحسب الحراس دائما، فإن المتهم تهجّم على حارس الأمن وأشهر في وجهه خنجرا وهدد جميع المتواجدين ببهو المدرسة بالقتل، لكن الحارس قام بطرده وأغلق الباب ومنع بعض التلاميذ الذين كانوا متجمعين بالساحة من الخروج إلى الشارع، مع العلم أن المتهم كان يدرس بقسم السنة الثالثة أساسي، وكان يتميز ببعض السلوكات السلبية تجاه زملائه، وكذا الأساتذة الذين عبروا لـ ''الجزائر نيوز'' عن دهشتهم من الحالة التي آلت إليها الأوضاع بالمؤسسات التربوية التي تحولت -حسبهم- من منبر للعلم والدراسة إلى وكر للإنحراف وممارسة جميع الأفعال المخلة بالآداب العامة، حيث تحدث أساتذة إكمالية سعيد زكي الواقعة بحي اللوز عن تناول بعض التلاميذ للأقراص المهلوسة أمام الجميع دون أن تتخذ المصالح المسؤولة أي إجراء لمنع مثل هذه التصرفات السلبية والمشينة في حق المدرسة التربوية والمتمدرسين، وطالبوا في الوقت ذاته وزارة التربية بالتدخل العاجل لإنقاذ ما يمكن انقاذه·

المتهم تعرض إلى اعتداء بالسلاح الأبيض خلال السنة الفارطة

خلال التحقيق الذي أجرته ''الجزائر نيوز'' نهار أمس، عن الحادثة التي راح ضحيتها صدام فورين تلميذ سابق بإكمالية سعيد زكي على يد زميله في الدراسة محمود مازوني، نهار أول أمس، بسبب طعنة خنجر على مستوى القلب أردت صدام قتيلا ساعة بعد تحويله إلى مصلحة الاستعجالات الطبية، تحصلنا على شهادات من بعض موظفي المؤسسة التربوية المذكورة، والتي أجمعت عموما على أن الجاني كان تحت تأثير المخدرات والأقراص المهلوسة وبدت عليه تصرفات غريبة، حيث بدأ في سب وشتم كل من وجده في طريقه من تلاميذ الإكمالية، وبعد طرده من المؤسسة اتجه إلى الضحية الذي كان يجلس بالقرب من الإكمالية وقام بطعنه طعنة واحدة قاتلة·

اكتشفت ''الجزائر نيوز'' خلال تحقيقها في القضية، أن المتهم كان قد تعرض العام الفارط لاعتداء بواسطة السلاح الأبيض على يد زميلين له في الدراسة، ومن حسن حظه، فإن المصالح الطبية بمصلحة الاستعجالات قامت بإسعافه، وبعد ذلك التحق بمقاعد الدراسة لنفس الإكمالية·  ''الجزائر نيوز'' إثر تنقلها إلى إكمالية زكي سعيد بحي اللوز، بغية الحصول على معلومات مؤكدة حول تفاصيل القضية، فوجئنا برفض مديرة المؤسسة استقبالنا واعطاءنا أي تفسير بخصوص هذه الجريمة التي هزت مديرية التربية، الغائب الأكبر في القضية·

الأمين العام لمديرية التربية يرفض التعليق على الحادثة

على خلفية الحادث الذي هز قطاع التربية بوهران، حاولت ''الجزائر نيوز'' الاتصال بالمسؤول الأول على هذا القطاع، لكن ولأسباب نجهلها، تم تحويلنا إلى الأمين العام الذي رفض في بداية الأمر التعليق على الحادثة، بحجة أنها حدثت خارج الوسط المدرسي، ليضيف أن ''ما يحدث بعيد عن المدرسة، ولا يعني مديرية التربية''، في إشارة واضحة إلى ما حدث أمس الأول على الرغم من أن التلميذ الجاني لا يزال يدرس بالإكمالية· وعن توفير الأمن، ذكر الأمين العام أن مصالح الحراسة متواجدة بعدد كبير بالإكمالية وهي كفيلة بتوفير الأمن·

ثلاثة تلاميذ تعرضوا إلى اعتداء بالسلاح الأبيض خلال العام الفارط

أحصت مصلحة الطب الشرعي على مستوى المستشفى الجامعي لوهران العام الفارط ثلاثة حوادث تتعلق بالاعتداء على تلاميذ بالقرب من المؤسسات التربوية التي يزاولون بها الدراسة، منهم تلميذ في السنة الثانية متوسط تعرّض إلى اعتداء جسدي بواسطة آلة حادة، سبّب له جرحا على مستوى البطن وتم اسعافه بمصلحة الاستعجالات، بالإضافة إلى الحادثة التي سجلتها إكمالية بحي مرافال وهي تعرّض تلميذة لاعتداء من طرف زميلتها بنفس المؤسسة التربوية·

الحاج دلالوة: غياب فضاءات الحوار داخل المؤسسات التربوية وراء استفحال ظاهرة العنف

أكد، أمس، رئيس الفيدرالية الوطنية لجمعية أولياء التلاميذ الحاج دلالو، أن العنف داخل المؤسسات المدرسية ظاهرة عالمية لا تقتصر على الجزائر فحسب، مشيرا إلى أن الشارع يعمل على تغذيتها·

عاشت، أول أمس، متوسطة سعيد زكي بوهران على وقع حادثة مقتل تلميذ على يد زميله بطعنة خنجر في القلب، مما يعني استفحال ظاهرة العنف داخل المؤسسات التربوية، كيف تفسرون ذلك؟

أريد أن أشير إلى أن حادثة مقتل تلميذ بمتوسطة سعيد زكي وقعت خارج المؤسسة التربوية وفقا للمعلومات الأولية التي أحوزها، كما أن التلميذ الذي ارتكب الجريمة لا ينتمي إلى الوسط المدرسي·

أصبحت حوادث القتل والعنف داخل المؤسسات التربوية تتكرر على غرار ما وقع بوهران أول أمس، من المسؤول عن تفشي هذه الظاهرة؟

العنف ظاهرة عالمية لا تقتصر على المؤسسات التربوية بالجزائر فحسب، ولابد أن أشير إلى أن وسائل الإعلام تعمل على تضخيم الظاهرة وبصفة عامة، فإن العنف سواء كان جسديا أو لفظيا لا يتجاوز 6,0 بالمائة، والمعلومات المقدمة فيها نوع من التضخيم، لكن الظاهرة موجودة وهناك بعض الولايات تنتشر بها حالات تحتاج إلى العناية والاهتمام، كما أن المرسوم الوزاري الخاص بقطاع التربية تتضمن بنوده التأكيد على منع العنف سواء ضد التلميذ أو الأستاذ، ولا يوجد أي طرف مسؤول عن انتشار العنف داخل الحرم المدرسي، وإنما هي قضية الجميع·

ما هي الإجراءات المتخذة للحد من ظاهرة العنف التي استفحلت في المؤسسات التربوية؟

أول خطوة يجب القيام بها هي القيام بنشاط تحسيسي وطني لتوعية كل الأطراف داخل الحرم المدرسي، من خلال تسطير برنامج سنوي تصادق عليه وزارة التربية الوطنية، وتشترك فيه كل الأطراف على غرار المؤسسات الدينية، وزارة الشباب والرياضة والمؤسسات الثقافية، الصحية لتصادق عليه اللجنة الوطنية التي ينصبها وزير التربية الوطنية، ليتم بعدها تنصيب لجان ولائية تسهر على تطبيق البرنامج·

حاورته: س· ب
PH/ DjazairNews

''الجزائر نيوز'' تكشف حقائق توريط المتمدرسات  القصر في شبكة للمتاجرة بالجنس في تيزي وزو

صبرينة، لاميس وسلمى·· هي أسماء متمدرسات لا تتجاوز أعمارهن الـ 15 سنة عشن الجحيم على أيادي عصابة للمتاجرة بالجنس، أرادت عناصرها أن تستغل براءتهن لتجعل منهن  قاصرات برتبة عاهرات  قبل الأوان، فاكتملت الجريمة··

 مجيد خطار / ف· أومحند

بعد جمعهن على طريقة الأفلام الهوليوودية في إحدى البيوت المهجورة تتواجد في منطقة معزولة ببلدية سيدي نعمان، الواقعة على بعد 15 كلم غرب مدينة تيزي وزو، وتم الاعتداء عليهن جنسيا، وبكل وحشية، تحت طائلة التهديد بالقتل قبل أن تنكشف الأمور بعد الشكاوى التي رفعها والد إحدى الضحايا أمام مصالح أمن ولاية تيزي وزو مباشرة بعد إطلاق سراح ابنته التي اعترفت أنها تعرّضت إلى أبشع تعذيب بعد أن تم إرغامها على خلع ملابسها تحت طائلة التهديد بالقتل بعد أن أشهر مرافقها سلاحا أبيضا في وجهها لتقضي ليلة وسط ظلام دامس إلى جانب فتيات أخريات أرغمهن من لا ضمير لهم على ممارسة الأفعال المخلة بالحياء·

التحقيقات الأولية التي باشرتها مصالح أمن تيزي وزو أدت إلى إلقاء القبض على الرأس المدبر لهذه الشبكة ووضعه رهن الحبس الاحتياطي، كما تم وضع مساعدة تربوية تزاول عملها في إكمالية، مولود فرعون بمدينة تيزي وزو، تحت الرقابة القضائية ليتم وضعها فيما بعد رهن الحبس الاحتياطي بعد ثبوت تورطها في تحريض متمدرسات على ممارسة الفسق والدعارة، في انتظار استكمال إجراءات التحقيق·

''الجزائر نيوز'' التقت الضحية (أ· س) البالغة من العمر 21 سنة، أدلت بشهادتها وكشفت لنا كل تفاصيل هذه القضية التي أصبحت حديث العام والخاص بعاصمة جرجرة·

دخلت الضحية (أ· س) إلى مكتبنا رفقة والدها، مساء يوم الجمعة، مطأطئة الرأس، وكانت علامات الحزن والخجل بادية على ملامحها، لكن كانت لها كل الشجاعة لسرد قصتها التي جعلتها تعيش أزمة نفسية حادة، وكشفت لنا العلاقة التي تربطها بالمساعدة التربوية التي ورطتها في القضية·

 المساعدة التربوية تمارس الدعارة وحرّضتني على فعل ذلك

أكدت الضحية (أ· س) أن علاقة جيدة تربطها مع المساعدة التربوية التي تزاول عملها في إكمالية مولود فرعون· ''كانت صديقتي المفضّلة وكنت أذهب إلى منزلها الواقع بمدوحة وأحيانا أتجول معها في مدينة تيزي وزو ونتسوق معا''، وتضيف الضحية: ''وضعت فيها كل ثقتي لكنها تلاعبت بشرفي وخدعتني، حيث كانت تحرضني على ممارسة الفسق، وكانت تريد أن تربطني بعلاقات مشبوهة مع شباب لا أعرفهم واستعملت كل حيلها لتوقع بي في الفخ''، وهو الأمر الذي نجحت فيه حيث قامت (أ· س) بعقد علاقة مع شاب يبلغ من العمر 27 سنة يدعى (ب· ج)، وقالت التلميذة إن المساعدة التربوية تستقبل زبائنها من كهول وشباب في منزلها وتقدّم لهم المتمدرسات وأحيانا تمارس هي معهم الجنس مقابل دفع أموال·

  استخدمت هاتفها النقال للاتصال بذلك الشاب وهي تبرر لي كل الغيابات

صرحت (أ· س) أنها كانت تستعمل الهاتف النقال الخاص بالمساعدة التربوية للاتصال بالشاب (ب· ج) ''كان ذلك الشاب يتصل بي على هاتف المساعدة التربوية، وكان يحوّل لها بطاقات التعبئة إلى هاتفها وأحيانا يكتفي بعملية الفليكسي، وفي كل مرة يتصل بي تعلمني هي بذلك، واستخدم هاتفها من داخل الإكمالية''، وتضيف: ''في كل مرة أتغيب عن الدراسة للقاء ذلك الشاب كانت المساعدة التربوية تبرر لي كل الغيابات حيث أدخل القسم دون أن يطلب مني بطاقة الدخول لأنها كانت المكلفة بتدوين الغيابات''، وأشارت الضحية إلى أنه كلما طلب منها المراقب العام إحضار والدها بسبب تكرار الغيابات تتدخل المساعدة التربوية لحل المشكل''، وتقول للمراقب العام ''لقد التقيت بوالدها وأعلمته بالقضية، وقال لي إنه يعلم ذلك لأسباب مختلفة''، الأمر الذي شجع التلميذة (أ· س) على تكرار الغيابات للاتقاء بذلك الشاب ''طلبت مني أن أحتفظ بالسر وقالت لي إياك أن تخبري عائلتك''·

  أخرجتني من منزل عائلتي للالتقاء بذلك الشاب في يوم الجمعة بحجة تقديم الدروس التدعيمية 

 تجرأت المساعدة التربوية على إخراج التلميذة (أ· س) من منزل عائلتها في يوم الجمعة 23 جانفي، حيث استخدمت الحيلة لمغالطة أهلها ''جاءت إلى منزلنا وقالت لي على انفراد إن الشاب (ب· ج) يريد لقائي، لكني رفضت ذلك وقلت لها لا يمكنني الخروج لأنه يوم جمعة وأمي لن تسمح لي بذلك''، وتضيف: ''لكن المساعدة التربوية تدبرت حيلة وقالت لأمي إنها تريد اصطحابي إلى بيتها المتواجد بمدوحة بهدف مساعدتي على الدراسة وتقديم لي الدروس التدعيمية''· وفي هذا اليوم بالذات صرحت الضحية أن الشاب (ب· ج) جاء بسيارته من نوع ''رونو كليو'' وذهبنا معه، ''ركبت أنا في الأمام وهي في الخلف، ذهبنا إلى بيتزيريا بمدينة ذراع بن خدة، 10 كلم غرب تيزي وزو، ثم طلب مني ذلك الشاب أن أمارس معه الفعل المخل بالحياء واقترح عليّ قضاء ليلة معه لكني رفضت ذلك، وبعدها رجعنا إلى تيزي وزو في حدود الثالثة مساء''، وتضيف: ''وفي طريق عودتنا قدم ذلك الشاب 2000دج للمساعدة التربوية كمكافأة لها على تمكنها من إخراجي من المنزل، وعندما وصلنا إلى بيتها قدمت لي أحذية وحقيبة يد كي لا أعلم عائلتي بالأمر''·

أخرجتني من قاعة الدراسة لأقابل ذلك الشاب وأقضي ليلة معه بحجة أني مريضة وأبي يريد اصطحابي إلى البيت

صرحت التلميذة (أ· س) أن المساعدة التربوية أقدمت يوم الخميس 29 جانفي على إخراجها من القسم بهدف الالتقاء مرة أخرى بالشاب (ب· ج)، ''اتصل بي (ب· ج) وقال لها إنه يريد مقابلتي، وبعدها جاءت إلى القسم وقالت لأستاذة الرياضيات أن والدي جاء ليأخذني معه إلى البيت لأنني مريضة''، وتضيف: ''سمحت لي الأستاذة بالخروج ثم التقيت بذلك الشاب الذي كان ينتظرني أمام الإكمالية بسيارته'' وهو اليوم الذي قالت عنه الضحية إنه لن يمحى أبدا من ذاكرتها كونها عاشت الجحيم وشهدت صور عالم الفسق والرذيلة·

اصطحبني إلى منزل معزول وأرغمني على ممارسة الجنس معه تحت التهديد بالقتل

بدأت الضحية حديثها عن الليلة التي قضتها برفقة ذلك الشاب في البيت المهجور مع مجموعة من الشباب وفتيات قاصرات بضواحي سيدي نعمان بالدموع، وتقول: ''قال لي سنذهب إلى مدينة ذراع بن خدة، لكن عندما وصلنا إلى هذه المدينة لم يتوقف وسلك طريقا آخر لم أعرفه، وبعدها بدأ الخوف ينتابني وطلبت منه أن يرجعني إلى الإكمالية، لكنه رفض ذلك وقال لي إن المساعدة التربوية قد باعتني بالأموال، وبدأت الدموع تجرف من عيناي وبعدها ضربني وأمرني بالسكوت''· وبعد وصولنا إلى ذلك المنزل اكتشفت أنه مهجور، وحين دخلنا وجدنا فيه أربع فتيات قاصرات، وبعد فترة قصيرة دخل أربعة شباب آخرين وقتها اكتشفت أنني بين أيادي عصابة للدعارة·

ممارسة الجنس، تعاطي المخدرات والمشروبات الكحولية، والتعري··· مشاهد تلك الليلة

أكدت الطفلة (أ· س) أن تلك الليلة تعتبر أسوأ ليلة عاشتها في حياتها، وتقول: ''تلك الليلة كانت أسوأ أيام حياتي، رأيت ما لم أره في حياتي، هؤلاء الشباب والفتيات يتعاطون المخدرات والمشروبات الكحولية، وكانوا يقومون بكل سلوكات الفسق والرذيلة، وسمعت كل أنواع الكلام القبيح والشر، كانوا يمارسون الجنس علنيا''، وتضيف قائلة: ''اقترب مني (ب· ج) وحاول الاعتداء عليّ جنسيا وطلب مني أن أنزع ثيابي، لكنني رفضت الانصياع لأوامره وبعدها ضربني بقوة''، لكن ذلك الباب أشهر سكينا في وجهها وهددها بالقتل، الأمر الذي دفع بالضحية للاستجابة لأوامره، حيث أجبرها على النوم معه في سرير واحد ومارس عليها الجنس وفعل بها أشياء غريبة، وقالت إنها سمعت عدة أسماء في ذلك المنزل على غرار صبرينة، لاميس، مسعود، أمحمد وجمال· وفي حدود التاسعة صباحا أرجعها إلى مدوحة·

والد الضحية يطالب بمعاقبة المتورطين

استنكر والد الضحية بشدة ما تعرّضت إليه ابنته، واعتبر هذا الاعتداء الجنسي إعتداء على الشرف''، وطلب بمعاقبة كل المتورطين في هذه القضية بما فيهم المساعدة التربوية التي استدرجت ابنته لممارسة الفسق والرذيلة، والتي وضعتها بين أيادي لا ترحم وكذا الشاب (ب· ج) الذي انتهك حرمته· كما دعا السلطات المعنية إلى فتح تحقيق معمّق في هذه القضية· وبحسبه، فإن هناك العديد من القاصرات في ولاية تيزي وزو يذهبن ضحية الاعتداءات الجنسية خصوصا وأن جماعة أشرار هددته بالقتل إن أدلت ابنته بشهادتها لمصالح الأمن·

المساعدة التربوية تتبرأ وتتهم عائلة الضحية بالتآمر ضدها

قبل صدور قرار إيداعها رهن الحبس الاحتياطي، كانت لـ ''الجزائر نيوز'' فرصة للالتقاء بالمساعدة التربوية التي دافعت عن نفسها ونفت جملة وتفصيلا التهمة المنسوبة إليها، مؤكدة أنها التقت بهذه الفتاة داخل مسكنها بمنطقة مدوحة وطلبت منها مساعدتها على القيام ببعض الواجبات المنزلية، لكن هذه الفتاة سرقت منها هاتفها النقال وقامت بالاتصال بشريكها· المتهمة أكدت أن عائلة الفتاة تريد إرغامها على الادلاء بشهادتها أمام العدالة ضد أحد المتهمين، ولإرغامه على الزواج منها، وهو الشيء الذي رفضته -حسب تصريحاتها دائما- لأنه لم يسبق لها الالتقاء بهذا الشاب من قبل· كما أكدت أنها منحت هاتفها النقال للضحية ثلاث مرات قصد الاتصال بهذا الشاب بحجة أن هذه الفتاة فقيرة، ومن باب الشفقة فقد قبلت طلبها دون أي إشكال، لكن تصريحات المساعدة التربوية كانت متناقضة بحكم أن محامي الضحية تمكن من سجل الأرقام الصادرة من هاتف النقال المساعدة التربوية باتجاه هاتف هذا الشاب والتي قدر عددها بـ 17 اتصالا حسب عائلة الضحية (أ· س)· كما أكدت المتهمة أن الغاية من إثارة هذه القضية هي تلطيخ سمعتها ووضع حد لمشوارها المهني· ومهما تناقضت تصريحات الأطراف المتنازعة، فإن الكلمة الأخيرة ستكون للعدالة التي لديها كل الصلاحيات للفصل في القضية ومنح كل ذي حق حقه·

3أسئلة إلى: قاضي نجمة (مختصة نفسانية)

ما هي قراءتك لتنامي ظاهرة الاعتداءات الجنسية ؟

صراحة هذه الظاهرة أصبحت جد مقلقة في مجتمعنا وخصوصا في ولاية تيزي وزو، فقد عالجت عدة حالات لضحايا هذه الظاهرة، من بينهم مراهقين، وأطفال من مختلف الأعمار، فمثلا عالجت ثلاث حالات في مدينة تيزي وزو، واثنتين في آث دوالة، واثنتين في معاتقة.. وكلهم أطفال متمدرسين سقطوا بين أيدي شبكات المتاجرة بالجنس، وقد عالجت مريضة نفسية سقطت بين أيدي هذه العصابات لكن تفاصيل قضيتها تتسم بنوع من الغموض، وما فهمته منها أثناء العلاج أنها تعرضت إلى اختطاف من طرف شبكة مختصة في المتاجرة بالجنس، وحكت لي هذه الضحية أنه مورس عليها كل أنواع الاعتداءات الجنسية، السرقة، الإختطاف، الترهيب والتهديد· وأريد أن قول أن هذه الضحية حكت لي أشياء غريبة وقصتها جد مريبة وأطلب من الأولياء عامة وهذه الضحية خاصة الأخذ بجدية مثل هذه الظواهر لإنقاذ أبنائهم·

عناصر الشبكات المختصة في المتاجرة بالجنس أصبحت تستهدف بصفة أكثر في الأونة الأخيرة المؤسسات التربوية، ألا تعتقدين أنه من الضروري القيام بحملات تحسيسية للأولياء لإعلامهم بالخطر المحدق بأبنائهم؟

 حقيقة هذه العصابات أصبحت تقترب بصفة أكثر من المؤسسات التربوية، وحسب الشهادات التي أدلت بها الضحايا فهذه الشبكات تتواجد بصفة أكثر أمام مداخل المدارس، وأؤكد أنها تتواجد داخل الحرم المدرسي وحتى داخل الأقسام، وهؤلاء يستهدفون خصوصا الأطفال الذين يتمتعون ببنية  جسدية لابأس بها، كما أن فئة الأطفال الذين يعيشون مشاكل اجتماعية هم الأسهل لإستدراجهم في هذه الشبكات، لكن أريد أن أقول أنني اندهشت عندما وجدت بعض الضحايا الذين عالجتهم ينتمون إلى عائلات مرموقة وثرية وهذا يتطلب دق ناقوس الخطر·

علمنا أنك عالجتي الضحية (أ·س) التي تدرس بإكمالية مولود فرعون والتي تعرضت إلى إعتداء جنسي وهل يمكن لك أن تصف لنا حالتها النفسية؟

هذه الطفلة أصيبت باضطرابات نفسية حادة، وهي مشوشة، فهي تتواجد في حالة خطيرة إلى حد لاتستطيع الحديث عن ما تعرضت له بالتفصيل، وهذه المراهقة تحتفظ بأشياء كثيرة في داخلها، كما أنه لايمكن لنا أن نقول لكم ماذا جرى لها بالضبط، وأرى أن هذه الضحية لابد لها من متابعة العلاج النفسي وهي تتطلب وقت كبير لإنقاذها، وأريد أن أقول أن الحالة النفسية الحالية لهذه المراهقة لاتسمح لها بالإدلاء بشهاداتها في العدالة ضد عصابات المتاجرة بالجنس خصوصا عندما يكون المستجوب رجل، لأنها تتواجد في حالة خطيرة تتطلب إخراج كل ما في داخلها·

Constantine Info > Violences et agressions sexuelles :: Les femmes et les enfants, des souffre-douleur
Terrifiant ! Sur 1 363 victimes d’agressions, sous toutes ses formes, enregistrées au niveau du service de médecine légale du CHU de Constantine, et pour la seule année 2008, les 3/4 en sont des (...)
 
Bouton "J'aime" de Facebook
 
 
vous etes deja 384382 visiteurs (985293 hits) Ici!
حمعية “معا ضد العنف” Ce site web a été créé gratuitement avec Ma-page.fr. Tu veux aussi ton propre site web ?
S'inscrire gratuitement