Les élèves de Casault s'engagent à bannir l'intimidation à l'école
Diane Gendron
Actualité - Publié le 6 mai 2009 à 16:53
Photo:Diane Gendron
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Des élèves ont pris des engagements pour lutter contre l’intimidation et promouvoir le respect à l'école secondaire Louis-Jacques-Casault de Montmagny. |
Les 860 élèves de l'école secondaire Louis-Jacques-Casault de Montmagny ont participé aujourd'hui à la Journée Respaix visant à bannir la violence et l'intimidation à l'école. Par son envergure, il s’agissait d’une première dans tout le territoire de la Commission scolaire de la Côte-Sud.
«Le problème n'est pas pire qu'ailleurs», lance Johanne Ouellet, animatrice à la vie spirituelle et à l'engagement communautaire. L'intimidation peut prendre différentes formes mais est souvent reliée à la différence, explique-t-elle. De son côté, le directeur Mario Guimont admet qu’il y a eu des épisodes de violence, mais pas en nombre important, et parfois alimentés par des messages haineux que les jeunes se sont transmis par Internet le week-end précédent.
Pour faire bouger les choses
Cette journée spéciale cherchait à mobiliser les jeunes pour faire une activité de masse et de solidarité dans le but de promouvoir le respect envers les autres. «C’est la seule façon de faire changer les choses», d’affirmer Mme Ouellet.
Ce jour-là, des élèves ont pris des engagements publiquement, devant leurs pairs, afin de promouvoir le respect des autres, d’accepter la différence et de véhiculer des messages positifs. L’une des jeunes filles s’est engagée à dénoncer l’intimidation dont elle aura connaissance. D’autres ont lancé un appel afin d’oublier les malentendus existant entre les élèves de 4e et de 5e secondaire en ce qui concerne le bal des finissants.
Auparavant, les élèves ont été invités à observer une minute de silence à la mémoire de Jean-Benoit Beaulieu, décédé en 2007 dans son école de Trois-Pistoles après avoir reçu un coup à la tête. L’animatrice, Johanne Ouellet, a aussi rappelé le cas d’une autre victime d’intimidation, David Fortin, d’Alma, en fugue depuis quelques mois dans l’espoir de mettre un terme à sa détresse.
En guise de symbole de leur engagement, les élèves étaient invités à porter un bracelet blanc, signe aussi de solidarité pour tous les jeunes qui vivent de l’intimidation dans l’école. Diverses activités étaient mises en place tout au cours de la journée pour nourrir cette action visant à faire échec à la violence à l’école.
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