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  Drame à l’universite Ferhat Abbes

Drame à l’université Ferhat Abbès de Sétif : Il tue son ami à cause d’une bouffée de cigarette !

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Dramatique ! C’est le moins que l’on puisse dire d’une amitié tissée durant plusieurs mois et qui s’achève dans un bain de sang à l’université Ferhat-Abbès de Sétif.
Deux étudiants, les deux en première année d’interprétariat, C. H., âgé de 22 ans et élisant domicile à Aïn Oulmène et le second S.M.R., âgé de 20 ans, originaire de Bordj Bou-Arréridj, unis par une amitié que leur environnement s’accorde à leur reconnaître et qui finissent, le premier “ auteur d’un crime ” à l’arme blanche et le second rendant l’âme en dépit des efforts de l’équipe d’urgence du CHU Saâdna Abdennour de Sétif.
Pour ceux qui iront très vite en besogne et qui s’évertueront une fois encore dans l’art d’interpréter d’aussi tristes situations, qu’ils lieront d’entrée au football et ce qu’il peut engendrer, entre cette grande famille de Bordj et de Sétif, unie depuis la nuit des temps par des relations autrement plus nobles, des relations d’amis, frères, cousins et beaux-frères. L’oncle de la victime S. M., il déclarait : “ J’étais au CHU aux côtés des parents de la victime, orpheline de père et fils unique et l’oncle de la victime m’a dit clairement que leur enfant n’avait aucune relation avec le football. ”
Au siège du rectorat où le Dr Chakib Arslane Baki, s’entretenait les journalistes, ce dernier  souligne d’entrée que ce crime n’a pas eu lieu à El Bez mais au niveau du campus Mohamed Seddik Benyahia (ex-CFA) et dans une salle de travaux dirigés, plutôt qu’un amphithéâtre, met l’accent sur cette amitié qui liait les deux étudiants depuis la rentrée universitaire et était davantage entretenue au niveau des groupes, soit une salle d’une capacité de 30 personnes, plutôt qu’un amphi de 400 personnes où pouvaient se perdre les deux étudiants. ”
“ Sitôt avisé par téléphone vers 15 h 30 le jour du crime, soit le mardi, je me rends immédiatement sur les lieux où j’arrive quelque 5 minutes après et questionne l’enseignante chargée du cours au moment où le crime a eu lieu et dans cette même salle.
Cette dernière me dit que le nommé C. H. a levé la main pour me demander de sortir, utilisant ces termes : “Madame, est-ce que je peux sortir”, la salle éclate de rires, l’étudiant sort et revient quelques minutes plus tard munis d’un poignard professionnel avec lequel il achève la victime.”
Entre-temps la victime est transportée vers le CHU Saâdna Abdenour et rendra l’âme malgré les efforts déployés par l’équipe médicale d’urgence.
Dans cette salle du rectorat où se déroulait l’entretien et assistaient également le vice-recteur chargé des relations extérieures et Gjeraf Nacereddine, chef du département adjoint de la communication, chargé de la coordination du pôle universitaire, Mohamed Seddik Benyahia où s’est produit ce drame, ce dernier intervient et ajoute : “ L’auteur du forfait était bien un ami de la victime, il me l’a affirmé juste après son acte. ”
Il faudra pourtant revenir à un fait qui s’est produit deux jours avant entre ces deux étudiants et qui fera dire au recteur : “ A la lumière des témoignages que j’ai pu regrouper, il s’avère qu’à l’issue d’une dispute entre les deux, C. H., qui fumait, aurait envoyé une bouffée de fumée de cigarette sur le visage du défunt qui le gifle en public. ” Les deux étudiants se séparent l’un rejoignant sa cité universitaire et l’autre son domicile avant l’acte fatal qui interviendra mardi. Il reste à souligner que sitôt informés les services concernés se sont rendus sur les lieux où une enquête a été ouverte.
F. Z. Contenu de la nouvelle page
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